Pesson

Volontairement ou non, avec soulagement ou à regret, une poignée de socialistes ne repartiront pas sur les listes de Gérard Collomb. Les listes votées par les militants PS jeudi soir ne comptent plus de vieux compagnons de route du maire de Lyon : Daclin, Pesson, Gelas, Roure. Il manque aussi par rapport à 2008 Nathalie Perrin-Gilbert.

Après les 30 000 personnes descendues dans la rue le 7 septembre à Lyon contre la réforme des retraites, une nouvelle journée de manifestation est prévue ce jeudi 23 septembre. Pour les élus du Grand Lyon, la tâche des syndicats s'annonce difficile face à un gouvernement qui reste campé sur ses positions.

Elle traverse une passe difficile, menacée d'inéligibilité pour avoir dépassé les comptes de campagne lors des municipales à Saint-Fons.

1. Le modèle Collomb Dés son élection acquise, Gérard Collomb a tenu à adresser un message de portée nationale : "Si nous avons gagné, c'est peut-être parce que nous avons une façon de faire de la politique différente", et d'appeler le PS à ne faire que des promesses tenables : "Cela doit amener la formation que je représente à être plus modeste dans ses engagements, dans son vocabulaire, mais qu'elle puisse être sûre, si elle revient au pouvoir, de tenir ses engagements".

Elu coup sur coup conseiller général et député dans le 5e arrondissement, le secrétaire départemental de l'UMP s'est rapidement imposé comme la figure d'avenir de la droite lyonnaise, celui qui pourrait prendre la relève en cas d'échec de Perben.