attentats

Après l’attaque de Strasbourg, qui a fait trois morts et treize blessés, la France a été placée en dispositif Vigipirate urgence attentat. À Lyon, la sécurité a été largement renforcée sur le marché de Noël, place Carnot.

Le président du parti Les Républicains n'a pas tardé à réagir à l'attaque au couteau qui a fait un mort, samedi soir, à Paris. Une attaque terroriste, selon le procureur de la République, perpétrée par un individu d'origine russe, fiché S depuis 2016, pour sa proximité avec les milieux islamistes radicaux.

Gérard Collomb a rendu visite aux victimes hospitalisées de l'attaque au couteau perpétrée ce samedi soir à Paris, et revendiquée par le groupe Etat islamique. Le ministre de l'Intérieur doit présider une réunion d'état-major ce dimanche matin à 10 heures, alors que les parents du terroriste ont été placés en garde à vue.

Dans le cadre de notre dossier sur l’antiterrorisme sous l’ère Collomb, nous publions ici l’intégralité de notre entretien avec l’ex-juge antiterroriste Marc Trévidic. Au menu : bilan du ministre de l’Intérieur, parquet national antiterroriste, prises de position “au ban de la nation” de Laurent Wauquiez, “pipeau” législatif, etc.

Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM, à New York, Pékin et Shanghai, a longtemps été l’une des têtes pensantes de la politique de sécurité. Pour lui, il faut privilégier “l’investissement sur les cerveaux”, au détriment de la culture du fichier à tout crin. Entretien.

Un an après sa prise de fonction au poste de numéro deux du gouvernement, le bilan de Gérard Collomb paraît “passablement bon”, fortement aidé par la guerre déclarée à l’État islamique.

La question revient à chaque attentat. Pourtant, après la dernière attaque terroriste commise sur le sol français, à Trèbes le 23 mars, le ministre de l’Intérieur a reconnu que la surveillance de l’auteur des attaques était alors sur le point de passer “en veille”.

Un jeune homme et une jeune femme suspectés de vouloir mener des attentats sur le sol français ont été arrêtés à Lyon et à Paris. Ils ont reconnu en garde à vue vouloir cibler des membres des forces de l’ordre.

Tandis que le procès d'un réseau djihadiste de 57 personnes s'ouvre ce lundi en Turquie, le frère de l'un des deux accusés français, contacté par Lyon Capitale, témoigne d'une famille encore "sous le choc" et en attente de preuves concernant l'implication de l'accusé de 22 ans dans l'attaque survenue la nuit du 1er janvier 2017.