L'OL n'est pas mort (vidéo)

L'Olympique Lyonnais a prouvé qu'il était toujours en vie en s'imposant dimanche soir à Gerland face à Marseille (3-2). Les Gones reviennent sur la troisième marche du podium.

"Bougez, bougez, bougez-vous le cul !". Le ton était donné par le Virage Nord. Quelques minutes avant le coup d'envoi de cet "Olympico" -apparemment doit-on l'appeler ainsi- les supporters lyonnais souhaitaient voir la bande à Puel se décarcasser et réagir après sa déroute à Toulouse (2-0). Visiblement, le message a été entendu. Lyon l’a emporté aux forceps devant un stade de Gerland chaud bouillant. Entreprenants et appliqués, les Lyonnais même s'ils ont joué à se faire peur, ont fait tanguer Marseille au terme d’un match intense et animé. Si l’OM aurait mérité d’ouvrir la marque - les Marseillais à la 11e minute se sont vus refuser un but de Loic Rémy pour une main inexistante d'André Ayew – c’est bel et bien Lyon qui regagne les vestiaires avec une unité d’avance. Suite à une faute de Diawara sur Lisandro, l’Argentin se fait justice lui-même en transformant le penalty (1-0, 25e). Le score restera inchangé en première mi-temps.

Lyon se fait rejoindre...

Requinqué par Didier Deschamps, l’OM illustre son sursaut d’orgueil en se créant quelques occasions mais c’était sans compter sur un Hugo Lloris qui veille aux grains. Lyon va une nouvelle fois, faire preuve d’un certain réalisme, en doublant la marque par César Delgado (2-0, 69e). Gerland exulte. Les Lyonnais semblent avoir fait le plus dur. Et pourtant. Retombant dans leur travers, les partenaires de Lisandro - touché à une cuisse et dont la fin de saison semble incertaine - se font rejoindre par l’OM, bien aidé par Briand qui sert parfaitement bien Lucho (2-1, 70e). Les Phocéens font le siège du but de Lyon. Et arrachent l’égalisation par Loïc Rémy (2-2, 78e).

La fin de rencontre est complètement folle. Cris, le Policier, qui avait plutôt endossé ces derniers temps le costume d’un garde champêtre, crucifie d'une frappe limpide Mandanda (3-2, 84e). Comme un symbole. Le Brésilien se jette dans les bras du jeune Clément Grenier. Cette saison, cet Olympique lyonnais est imprévisible. Capable du pire comme du meilleur. A Auxerre, mercredi, il s'agira de poursuivre sur cette dynamique et de ne pas tout gâcher. La course à la C1 est loin d'être terminée.

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Un sacré public

Si les joueurs lyonnais se sont bien battus sur le pré de Gerland, le public de Gerland n'a pas été en reste. Encourageant leur équipe de la première à la dernière minute, les supporters de l'OL ont pleinement joué leur rôle de douzième homme. Si on parle souvent de la ferveur du public marseillais, Gerland a prouvé -s'il en était besoin- que lorsque tout le stade pousse, il n'a rien à envier à personne en France.

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