Aulas : "Nous remettre en question"

Jean-Michel Aulas était triste mais pas abattu jeudi soir dans les couloirs de Stamford Bridge après la défaite des filles de l’OL contre Wolfsburg en finale de la Ligue des champions. Interview.

De notre envoyé spécial à Londres.

Sur quoi s’est joué cette finale de la Ligue des champions ?

Jean-Michel Aulas : Il faut reconnaître que cela ne s’est pas joué à grand-chose. Les filles ont fait un match de haut niveau mais peut-être avec moins de liants que d’habitude. On est tombé sur un football allemand qui cette année est en train de tout gagner. Bravo à cette équipe de Wolfsburg et malheur au vaincu. A nous de nous remettre en question en donnant une image d’une équipe, certes battue, mais qui a envie de démontrer ses immenses qualités.

Cette défaite marque-t-elle un coup d’arrêt pour les filles de l’OL ?

Ce n’est jamais un coup d’arrêt quand vous êtes en finale de la Champion’s League. Cela s’est joué sur un coup de dés, sur un coup de sifflet… Il faut savoir l’accepter. C’était la quatrième finale d’affilée, la sixième demi-finale. C’est déjà merveilleux. Être sans arrêt vainqueur, c’est quelquefois s’exposer à un certain nombre de remarques pas toujours positives. Faisons profil bas et acceptons la défaite en se remobilisant pour la suite.

La remobilisation passe par quoi ?

Cela passe par l’acceptation de la défaite contre une équipe allemande qui a su préserver ses troupes. Trois joueuses de Wolfsburg étaient blessées et sont revenues. Elles étaient peut-être plus en forme lors de cette finale. Nos joueuses sont toutes internationales, elles jouent beaucoup de matchs, elles préparent aussi l’Euro féminin qui arrive bientôt. Nos filles étaient peut-être plus fatiguées, plus usées que ne l’étaient les Allemandes.

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