Assises FN 4-5 février 2017 Cité internationale affiche
© Amélie James

Discours de Marine Le Pen : les grands témoins de Lyon Capitale

Ce dimanche, à 15h, Marine Le Pen présentera ses 144 propositions aux “assises présidentielles” du FN, à la Cité internationale de Lyon. Lyon Capitale a demandé à cinq grands témoins de scruter son discours : Renaud George, Olivier Brachet, Mohamed Tria, Jean-François Debat et Jules Joassard.

Tous les commentaires seront retranscrits dans notre live ci-dessous, comme hier au meeting d’Emmanuel Macron. Et comme le meeting de Jean-Luc Mélenchon.

Les grands témoins du discours de Marine Le Pen à Lyon

Renaud George

Maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or et conseiller métropolitain

Maire sans étiquette de Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Renaud George a rejoint Emmanuel Macron dès le lancement d’En Marche. Comme lui, il ne se sent ni de gauche ni de droite.

Il regardera le discours de Marine Le Pen d’abord parce qu’il “aime écouter ses adversaires”. “Le FN souhaite changer de visage. Il paraît qu’il est dédiabolisé. Je veux entendre la part d’héritage qu’elle accepte de renier de son père. Je veux aussi entendre ses arguments sur la sortie de l’Europe. Avec Emmanuel Macron, nous les démonterons un à un.”

Olivier Brachet

Fondateur de Forum Réfugiés et ancien vice-président de la métropole

En 2014, Olivier Brachet dirigeait la campagne municipale de Gérard Collomb. Aujourd’hui, son nom est souvent associé à une candidature aux législatives contre un candidat de Gérard Collomb. Entretemps, les deux hommes ont eu des divergences de vue, Olivier Brachet estimant ne pas avoir les moyens de continuer une politique du logement qui réponde aux besoins.

Pour lui, Marine Le Pen “tient aujourd’hui un discours proche du PCF et de la CGT des années 1970 : comment faire une France qui ne sert que les Français où l’immigration ne nuirait pas aux ouvriers ? Elle réincarne une espèce de vision de comment tordre un système pour qu’il soit au service du “petit Blanc”. Je ne prends pas le FN pour un parti fasciste, il est typique des mouvements populistes qui ont pu arriver au pouvoir en Europe et qui ont disparu aussi vite qu’ils étaient arrivés.”

Mohamed Tria

Président du club de football AS Duchère

Courtisé par la gauche lyonnaise, Mohamed Tria ne s’est jamais vraiment lancé en politique. Tout juste s’est-il rapproché d’Emmanuel Macron. Il était à son meeting samedi.

Pour Lyon Capitale, il veut réagir au discours que prononcera à 15h Marine Le Pen : “Le FN est désormais considéré comme un parti comme les autres. C’est regrettable. François Fillon s’en prend la pleine tête sur l’embauche de sa femme comme assistante parlementaire. Le FN a le même problème et personne n’en parle. On a basculé dans une forme d’indulgence. C’est comme dans quartier, personne n’ose taper ou regarder dans les yeux le plus grand, le plus fort, le plus costaud. Aujourd’hui, ils ont un ancrage qui les rend difficiles à combattre. Ils développent un discours puritain et une dénonciation du système alors qu’ils en vivent. La famille Le Pen s’est enrichie toute sa vie sur le dos du contribuable.”

Jean-François Debat

Maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe PS au conseil régional

Jean-François Debat fait partie des élus qui ont fait le choix de la loyauté. Soutien de Manuel Valls à la primaire, il s’est rallié à Benoît Hamon.

Jules Joassard

Porte-parole de Benoît Hamon dans le Rhône

Militant historique, malgré son jeune âge, de l’aile gauche du PS dans le Rhône, Jules Joassard a obtenu une forme de consécration après la victoire de Benoît Hamon à la primaire. Il est candidat aux législatives dans la 11e circonscription du Rhône, où le FN s’était invité au second tour en 2011.

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