Palais des congrès de Lyon – Cité internationale, avec “L’homme au téléphone” de Xavier Veilhan) © Tim Douet
Un concert de Patricia Kaas devait avoir lieu à la Cité Internationale le 14 mai 2022– © Tim Douet
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Cité internationale : les dessous d’une négociation

Déjà délégataire de la Cité internationale, GL Events vient de remporter la nouvelle DSP de vingt ans. Seul candidat à sa succession, le groupe d’Olivier Ginon va devoir moderniser les lieux et “être plus transparent et compétitif” sur ses tarifs, selon les objectifs fixés par la métropole.

Le centre des congrès de la Cité internationale et le groupe GL Events, une histoire qui devrait continuer, du moins jusqu’en 2038. En 2001, déjà, la Secil (51 % GL Events, 49 % Vivendi) remportait l’exploitation des lieux pour une durée de six ans, face à Sepel et Accor. En 2005, Le Grand Lyon lance un nouvel appel à candidatures pour une délégation de six ans, avec une possibilité de variante sur dix ans. Secil et Vega répondent, mais la commission du Grand Lyon estime que ces candidatures “ne sont pas acceptables”. Elle reproche à la Secil “des garanties financières insuffisantes [capital social de 40 000 euros] au regard des engagements à réaliser”, et à Vega qu’elle n’est pas “convaincue de la compétence de la société au regard des références indiquées”, la procédure est donc déclarée sans suite et un nouvel appel est lancé. En 2011, dans un rapport sur la gestion du palais des Congrès de la Cité internationale, la chambre régionale des comptes observait à propos de Vega, que “les références professionnelles présentées par le candidat apparaissaient, a priori, conformes aux exigences posées par l’avis d’appel à la concurrence”, et s’étonne ainsi de cette annulation. Lors du deuxième appel, GL Events est seul à répondre ; dans son rapport de 2011, la chambre régionale souligne que “l’application des règles communautaires aurait nécessité, dès le lancement de la procédure de mise en concurrence, que la collectivité procède à une insertion dans un support bénéficiant d’une diffusion européenne”, ce qui n’a pas été le cas. Seul en lice, GL Events remporte la DSP pour une durée de dix ans. En 2015, une nouvelle commission consultative est lancée pour une DSP de huit ans, qui doit commencer le 1er janvier 2017. L’idée de la métropole est alors d’avoir une DSP intermédiaire, suivie d’une autre, plus longue, avec de forts investissements pour moderniser le centre des congrès dans un contexte concurrentiel plus intense.

Une réponse “hors cadre”

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