Lagarde pour une “nationalisation temporaire” d’Alstom

Le député (UDI) de Bobigny Jean-Christophe Lagarde s’est exprimé au micro de Sud Radio ce mercredi matin. Il a notamment réagi à la situation d’Alstom, dont la branche énergie est convoitée pour 12 milliards d’euros par General Electric.

“Alstom est le symbole d’une France aveugle, sans ambition, sans allié européen", a déclaré Jean-Christophe Lagarde, ce matin, au micro de Sud Radio. Le secrétaire général de l'UDI a réagi à la dernière proposition de General Electric, qui souhaite désormais acquérir la branche énergie d'Alstom pour 12 milliards d'euros. Le député centriste plaide plutôt pour une "nationalisation temporaire" de la société, à l'instar de ce que Nicolas Sarkozy avait fait en 2004, en tant que ministre de l'Economie. "Si le ministre de l'Economie n'est pas capable de savoir que des grands groupes industriels ont besoin d'alliances, de stratégies de long terme pour pouvoir être au poids de l'économie mondiale, il vaut mieux qu'il démissionne", assène-t-il sèchement.

L’UDI n’est pas la “roue de secours du Gouvernement”

Jean-Christophe Lagarde a également réagi au vote du plan d'économies du Premier ministre Manuel Valls, qui s'est déroulé hier, mardi 29 avril, à l'Assemblée nationale. Un plan adopté sans passion par les députés : 265 voix pour, 232 contre et 67 absentions dont 41 venant d'élus socialistes. Ce qui pousse le secrétaire général de l'UDI à considérer ce vote comme un "débat interne à la majorité", expliquant ainsi son abstentionnisme de la veille.

"Quand nous l'avons jugé utile, nous avons voté des textes présentés par le Gouvernement", ajoute-t-il, se défendant de toute "opposition réflexe". "Nous voterons peut-être texte par texte mais, dans la ligne générale, ce plan n'est pas crédible. Nous ne sommes pas la roue de secours du Gouvernement."

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