Idoménée Mozart opéra 1
© Catherine Ashmore

Opéra : Idoménée, un péplum grec à la bavaroise

Un couple amoureux libéré de son destin par la musique. Le premier grand opera seria de Mozart, à l’opéra de Lyon jusqu’au 6 février.

Idoménée, de Mozart, mise en scène de Martin Kusej © Catherine Ashmore

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Idoménée, de Mozart, mise en scène de Martin Kusej.

Composé en 1780 pour le prince Charles Théodore de Bavière à l’occasion du carnaval, Idoménée, roi de Crète (également connu sous le titre simplifié d’Idoménée) était l’occasion pour un Mozart âgé alors de 24 ans de montrer au prince l’étendue de ses talents, avec pour objectif la fonction de compositeur de cour à Munich.

Si le jeune prodige n’obtiendra au final pas le poste convoité, il signe en revanche son premier grand opera seria, inspiré de la mythologie grecque. Un péplum à la sauce Amadeus où (comme dans La Flûte enchantée) l’amour finit par triompher de l’absolutisme, ici d’un Dieu totalitaire cédant devant les sentiments.

Idoménée, de Mozart, mise en scène de Martin Kusej © Catherine Ashmore

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Idoménée, de Mozart, décors d’Annette Murschetz.

La mise en scène de Martin Kusej et les décors signés Annette Murschetz placent les innocents protagonistes dans un espace quasi hermétique, asphyxiant, symbolisant la volonté divine avant que la musique de Mozart ne libère le couple amoureux de son destin. Un happy end à la Mozart tout craché !

Idoménée – Jusqu’au 6 février, à l’opéra de Lyon.
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