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© Ville de Lyon

Lyon dévoile son programme de “Culture à la carte”

Depuis le 1er septembre, Lyon tente une petite révolution en matière de culture. Avec la création des cartes “Culture – Musées et bibliothèque”, la ville propose à des prix avantageux une offre culturelle des plus diversifiée. Un geste surtout destiné à attirer la jeune clientèle dans les musées, les bibliothèques et les salles de spectacles.

Les Lyonnais n’auront semble-t-il plus d’excuse pour rester comater devant leur téléviseur. En cette semaine de rentrée, la mairie dévoile une toute nouvelle gamme de cartes culture. L’objectif principal ? Garantir une accessibilité et faire en sorte que certains lieux de visite se transforment en lieux de fréquentation grâce à des tarifs réduits”, répond Georges Képénékian, l’adjoint à la culture de Gérard Collomb.

3 cartes au choix

Il sera désormais possible de se procurer trois types de cartes. La carte Bibliothèque vous permettra de bénéficier de l’ensemble des services des bibliothèques municipales lyonnaises pour 18 euros par an.

La carte Musées vous donnera accès, pour 25 euros, aux expositions permanentes et temporaires de 6 musées (musée d’Art contemporain, musée des Beaux-Arts, Gadagne, musée de l’Imprimerie, Centre d’histoire de la résistance et de la déportation et musée de l’Automobile Malarte). Le musée des Confluences ne rejoindra le dispositif que le 1er janvier pour cause de soucis techniques”, indique Georges Képénékian.

Pour 38 euros par an, la carte Culture propose une offre encore plus diversifiée. Aux avantages des deux précédentes, elle ajoute des tarifs réduits pour certains spectacles au théâtre municipal des Célestins, à l’Auditorium, à l'Opéra ou encore à la Maison de la danse. Les 18-25 ans pourront, en revanche, se la procurer pour 15 euros par an.

Les jeunes, une cible privilégiée

Le directeur de la bibliothèque de Lyon, Gilles Eboli, avoue volontiers que l’ancien système de tarification ne fonctionnait plus, surtout auprès des 13-29 ans. Il était devenu un véritable obstacle à la fréquentation des bibliothèques par cette génération. Selon Gilles Eboli et Georges Kénépékian, les nouvelles cartes introduisent une vraie petite révolution”.

Sylvie Ramond, la directrice du musée des Beaux-Arts, y voit, quant à elle, l’opportunité d’attirer davantage d’étudiants au sein de son établissement, notamment par la création de nocturnes spécialement organisées pour ce type de clientèle.

Cette carte, c’est un pacte avec soi-même, ça nous oblige un peu à y retourner et c’est de ce fait plus incitateur que la gratuité”, affirme l’adjoint à la culture. Des propos à vérifier sur le long terme, mais la carte Culture semble pour l’instant avoir trouvé son public avec déjà plus de 500 commandes en deux jours.

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