Dance in Lyon © Yanis Ourabah

"Dance in Lyon" : quand la danse s'empare de la rue

Depuis 2012, le photographe Yanis Ourabah capture les lieux emblématiques de la capitale des Gaules accompagné de danseurs et danseuses professionnels. Avec son projet "Dance in Lyon", les étoiles sortent des studios pour illuminer les rues de la ville.

Yanis Ourabah, Lyonnais depuis toujours, se qualifie comme un amoureux de sa ville. En 2011, il lâche son costume de cadre commercial pour vivre de sa passion : la photographie. Un an plus tard naît le projet "Dance in Lyon", des photos de danseuses avec pour scène les coins les plus emblématiques de la capitale des Gaules. Lyon Capitale a pu échanger avec ce jeune photographe qui nous invite à redécouvrir notre ville autrement.

Dance in Lyon © Yanis Ourabah

Lyon Capitale : D'où vous est venue l'idée de ce projet ?
Yanis Ourabah : En 2012 j'ai été contacté par une danseuse sortie du conservatoire qui avait besoin d'images pour son book. On a fait quelques photos ensemble et depuis je ne me suis plus arrêté. J'ai vu que cela plaisait, le public trouvait mon travail original. Après six ans de projet je n'ai pas l'impression d'avoir fait le tour du sujet. La ville de Lyon est un super terrain de jeu pour un photographe comme moi. On y trouve un mélange d'architecture classique et moderne. Surtout, la ville se réinvente et je la redécouvre constamment.

Votre sujet principal, c'est la danse ou la ville ?
Les deux. Au début, mon but était de mettre en valeur la ville de Lyon, son architecture, en créant un contraste entre l'environnement urbain et la danse classique. Mais la danse s'est aussi révélée comme un domaine très vaste : j'ai poursuivi avec du contemporain, du hip hop, du modern jazz ... A travers mes photos, j'essaye de retranscrire la grâce des danseurs, faire ressentir au spectateur mon émerveillement quand ils posent.

Dance in Lyon © Yanis Ourabah

Comment choisissez-vous les endroits et la mise en scène ?
Il y a beaucoup de préparation en amont. Je travaille en collaboration avec la danseuse, on choisit les lieux ensemble. Une fois sur place, il y a toujours de l'improvisation. Le terrain offre de nouvelles opportunités et des idées nous viennent. On est souvent surpris. J'ai récemment pris des photos au Grand Hôtel-Dieu en y étant jamais allé auparavant et j'ai réalisé qu'il y avait plein de choses à faire. On travaille entre professionnels, les danseuses ont aussi des attentes. Je juge la photo sur sa partie technique et la danseuse apporte sa vision artistique.

Quel retour avez-vous eu sur votre travail ?
J'ai eu des retours positifs de danseuses ou d'anonymes. Beaucoup saluent la mise en valeur de la ville de Lyon que mon travail apporte. Depuis six ans, je reçois énormément d'encouragements. Parfois, des visiteurs qui me voient en train de travailler viennent même m'assister.

Dance in Lyon © Yanis Ourabah

 

Quels sont vos futurs projets ?
Je vais bientôt publier les photos réalisées à l'Hôtel-Dieu sur mes réseaux. Je travaille aussi de plus en plus avec des créateurs : stylistes, costumiers ... C'est une initiative que j'aimerais poursuivre. Une exposition est aussi prévue, cet automne ou cet hiver.

Retrouvez le travail de Yanis Ourabah sur son site internet ou sur les réseaux sociaux.

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