Ozu - Gosses de Tokyo
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Cinéma : Lumière sur Yasujiro Ozu

L’Institut Lumière rend hommage au réalisateur japonais Yasujiro Ozu. L’occasion idéale pour se (re)plonger dans la filmographie du cinéaste nippon.

Les grands réalisateurs ont la cote en ce moment à Lyon : Bergman dont nous vous parlions hier et, dès demain, Yasujiro Ozu (1903-1963). Après la rétrospective que lui a consacré la Cinémathèque française et la sortie récente d'un coffret DVD comprenant ses plus grands films en copies restaurées, l'Institut Lumière le met au programme pour un mois.

Ozu, c’est qui, c’est quoi ?

Auteur de plus de 50 films de 1927 à 1962, Yasujiro Ozu est considéré comme l'un des plus grands réalisateurs de son pays. Mais il faut attendre la fin des années 1970 pour qu'il commence à être connu en France.

Il est souvent présenté comme le chroniqueur intime et familial de la société japonaise et de ses mutations post Seconde guerre mondiale. Au niveau de la mise en scène, le style d'Ozu se caractérise par la récurrence des plans fixes avec une caméra placée très bas, presque au niveau du sol (ce que l'on appellera par la suite le ''plan tatami'').

Un style jugé trop ''trop formel'', voire ''immobile'' par ses détracteurs. Pour d'autres, il est perçu comme étant poétique et maîtrisé.

Vous pourrez notamment voir à l'Institut Lumière : Gosses de Tokyo (1932), Voyage à Tokyo (1953), Fin d’automne (1960) et Le Goût du saké (1962).

Les rendez-vous donnés par l’Institut
Présentation d’Ozu par le critique Alban Liebl – Mercredi 21 mai à 20h30. Film projeté : Fleurs d’équinoxe (1958).
Conférence de Charles Tesson, directeur de la Semaine de la critique à Cannes, sur le cinéma d’Ozu – Mardi 3 juin à 19h30. Film projeté à 21h : Voyage à Tokyo.
Ciné-concerts – Jeudi 5 juin à partir de 19h, Gosses de Tokyo et Histoire d’herbes flottantes (1934).
Rétrospective Yasujiro Ozu, du 21 mai au 24 juin à l’Institut Lumière.

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