Sans grand plan social médiatique, l’industrie rhônalpine traverse la crise dans l’anonymat. Les difficultés existent pourtant. Elles touchent majoritairement des entreprises sous-traitantes, qui meurent souvent en silence. Toutes les filières sont atteintes et, pour sortir de la sinistrose, une seule recette leur est proposée : innover et exporter. Une enquête à lire dans Lyon Capitale-le mensuel de janvier 2013.
Le tissu industriel rhônalpin traverse la crise dans l’anonymat à cause de l’une de ses spécificités : la sous-traitance, qui représente 60% des emplois du secteur primaire en Rhône-Alpes. “Il s’agit la plupart du temps de PME qui ont de petits effectifs et qui meurent en silence. Il n’y a pas le même battage médiatique qu’autour du plan social d’Arcelor-Mittal, à Bourg-en-Bresse, mais au final la multiplication de ces petits licenciements a entraîné la perte de beaucoup d’emplois”, s’agace Franck Stempfler, secrétaire départemental FO de l’Ain.
“Il faut arrêter de produire ce que font aussi les Chinois” (Philippe Grillot, président de la CCI)
Depuis le début de l’année 2012, les défaillances de sociétés suivent un rythme effréné : plus 22% par rapport à 2011. Deux secteurs seulement semblent éviter l’hémorragie : l’énergie et l’automobile. (…) Tous les autres sont désormais touchés : l’industrie lourde (métallurgie, mécanique, plastique) paie un lourd tribut à une crise qui s’installe dans le temps, la chimie tremble, et des filières jadis solides (pharmacie, agroalimentaire) commencent aussi à montrer des signes de défaillance.
Des niches pour sortir de la crise
Si les causes des défaillances sont multiples, la réussite de certaines entreprises tient en trois points : innover, exporter et trouver des marchés de niche à haute valeur ajoutée : textile “intelligent”, luxe…
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Au sommaire de ce dossier :
• Les emplois de l’industrie en Rhône-Alpes
Analyse branche par branche, avec pour chacune le nombre d’emplois, les grands bassins d’emploi et les principales entreprises.
• La carte des plans sociaux (licenciements, emplois supprimés ou menacés)
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À retrouver en intégralité dans Lyon Capitale n°718, en vente en kiosques jusqu’au 24 janvier, et dans notre boutique en ligne.
