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HCL: une prime supprimée dans certains services de gériatrie

Une prime d’environ 50 euros, jugée “non réglementaire”, a été supprimée dans certains services de gériatrie des Hospices civils de Lyon (HCL).

Une cinquantaine d’euros. C’est le montant de la prime mensuelle auparavant reversée aux infirmières et aides-soignantes des services de gériatrie de l’hôpital Édouard-Herriot. Une gratification supprimée le 1er juillet au grand dam des personnels concernés. Cette prime “NBI” est attribuée depuis 1993, par décret, aux personnels de gériatrie travaillant dans des services ou établissements de long séjour. “Aux HCL, cette prime avait également été attribuée aux agents dans certains services de court séjour ou de rééducation”, explique Jean-Paul Lecomte, directeur du groupement de gériatrie au sein des Hospices civils de Lyon. Pour les HCL, il n’y avait donc pas de “raison réglementaire d’appliquer cette prime” dans les services d’Édouard-Herriot qui ne sont pas des services de long séjour.

Pour les longs séjours, pas les courts

Mais, pour les personnels touchés par la suppression de cette gratification, le sentiment d’injustice domine. “Long ou court séjour, nous faisons le même travail”, estime une aide-soignante concernée. “Cette prime permet des chariots de courses alimentaires, ou même, pour une collègue, cela lui finance une séance d’ostéopathie par mois pour soigner son dos mis à mal par le boulot”, détaille le syndicat Force ouvrière dans le compte rendu de sa réunion avec la direction.

Les primes de nuit aussi

Il y a quelques années, la suppression d’une autre prime avait déjà entraîné la grogne des personnels. À la demande de la chambre régionale des comptes (CRC), les HCL avaient en effet décidé de supprimer les primes de nuit, que celle-ci jugeait “non statutaires”. Mais, en ce qui concerne la NBI, il n’y a pas eu d’injonction de la CRC. “Le trésorier-payeur n’est pas obligé d’attendre qu’il y ait eu une injonction de la cour pour mettre fin à des situations non réglementaires”, insiste Jean-Paul Lecomte. Allant même plus loin, il précise que “d’un point de vue théorique, il aurait pu même être demandé le remboursement de tout ou partie des primes perçues par les personnels”.

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