Eric Piolle, le maire écologiste de Grenoble. @AFP
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Grenoble : 5 ans après, quel bilan pour le laboratoire des écologistes ?

Ville conquise par les écologistes en 2014, avec les insoumis, Grenoble devait être le laboratoire politique d’EÉLV. Sur la forme, l’expérience s’avère difficilement transposable. Sur le fond, le bilan reste difficile à lire à six mois des élections mais dans la préfecture de l’Isère, les écologistes ont tordu le cou à ceux qui les jugeaient incapables de gérer une aussi grosse collectivité.

Première collectivité d’importance à basculer chez EÉLV, la municipalité grenobloise attire forcément les regards à l’heure où les écologistes se sentent en capacité de gérer des villes comme Lyon. Jusqu’au big bang politique de 2017, Grenoble était surtout synonyme de laboratoire politique d’une recomposition d’une gauche radicale. La majorité municipale est, en effet, assez hétéroclite : un mélange sur la base du tant pour tant d’écologistes, d’insoumis et de citoyens issus de mouvements associatifs. Lors des régionales de 2015, EÉLV et la France insoumise avaient présenté une liste “à la grenobloise” sans succès. Aujourd’hui EÉLV n’imagine plus reproduire ce cas d’école grenoblois. "Imaginer que l’on pourrait faire une généralité d’un cas particulier relevait de la fumisterie. Dans chaque ville, le contexte politique est différent. À Lyon, nous pouvons gagner mais pas sur ce périmètre d’alliance. Nous perdrions plus d’électeurs que nous n’en gagnerions", souligne Bruno Charles, vice-président EÉLV de la Métropole qui penche pour une ligne moins à gauche.

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