En Marche Confluence
©Grégor Clauss

Lyon : les soutiens de Macron en marche à la Confluence

Entre 200 et 300 militants d'En Marche ont déambulé dans le quartier de la Confluence cet après-midi, en présence de Thierry Braillard. T-shirts, ballons et tracts à la gloire d'Emmanuel Macron ont attiré l'oeil des passants lors de ce premier rassemblement lyonnais de l'entre-deux-tours. Une marche où le nom de Marine Le Pen a été de nombreuses fois prononcé.

En Marche Confluence ()

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Depuis plusieurs mois, la formule est la même. Les soutiens d'Emmanuel Macron se rassemblent autour d'une ou plusieurs figures politiques locales, pour ensuite marcher, aller à la rencontre des passants et si possible les convaincre du vote de leur favori. Et alors qu'Emmanuel Macron a remporté ce premier tour, obtenant même plus de 30% à Lyon, pas question de baisser le pied. En l'absence de Gérard Collomb, c'est le secrétaire d'État aux sports Thierry Braillard qui endosse le costume de macroniste en chef.

Thierry Braillard, tête d'affiche de cette marche

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Thierry Braillard, tête d'affiche de cette marche

Encore sous la surprise de l'annonce conjointe de Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan (le candidat Debout La France sera Premier ministre si la candidate du Front National est élue le 7 mai), le député PRG de la première circonscription du Rhône estime que "c'est un coup politique, mais on ne gouverne pas avec des coups. Les Français ne doivent pas être dupes". Pour Thierry Braillard, il n'y a qu'un seul choix, "c'est celui de la République, celui d'Emmanuel Macron".

"À chaque fois qu'on fait une marche à Lyon, il y a le soleil qui apparaît" s'amuse un militant, satisfait du ciel radieux qui éclaire le quartier de la Confluence. Au départ de l'Hôtel de région, les soutiens de Macron gagnent le bassin nautique pour se séparer en deux groupes, chacun sur une rive, et finir par se rejoindre sur la passerelle. Une image symbolique pour Luc Fournier, 53 ans: "La gauche et la droite se rejoignent". Celui qui se définit "entre Manuel Valls et Alain Juppé" a déjà participé à la marche d'il y a 15 jours. Pour lui, c'est important de participer à ce rendez-vous à cause de la présence de Marine Le Pen au second tour: "C'est le double de voix de son père. Elle est en rupture totale avec la Ve République, personne n'a jamais nommé son premier ministre avant le second tour".

"Ce n'est jamais gagné"

S'il estime la victoire plus que probable, cet adhérent à En Marche a peur de l'abstention. "On est confiant mais c'est jamais gagné" déclare l'homme qui enchaîne les CDD: "Mais je m'adapte. Ce n'est pas en ayant des positions extrêmes qu'on va avancer". Pour Luc, être présent aujourd'hui c'est "une marche et une démarche. Il n'est pas populiste mais je veux qu'il soit populaire".

Un cortège qui a parcouru le bassin nautique de la Confluence

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Un cortège qui a parcouru le bassin nautique de la Confluence

Même son de cloche chez Claudie et Dany. Les deux retraités sont des habitués des marches, ils se sont même déplacer jusqu'à Paris pour leur candidat. Un engagement qui laisse transparaître une certaine confiance: "On veut surtout qu'il fasse un très bon score. Mais il est vrai qu'une élection n'est jamais gagnée". Heureux d'avoir pu convaincre des jeunes à voter pour Emmanuel Macron, le couple décrit Marine Le Pen comme "l'arbre qui cache la forêt. Il faut que les gens se renseignent bien sur le FN".

Un Front National sur toutes les lèvres cet après-midi, à mesure que la marche avance sur les quais de Saône en direction du Musée des Confluences, terminus de la virée.

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