Lyon : nos 5 tatoueurs préférés

À la recherche de la bonne aiguille lyonnaise ? Le choix d’un bon tatoueur est particulièrement important. La rédaction vous a concocté une sélection éclectique de 5 artistes, pionniers et nouveaux venus.

Mathias Bugo / Artribal

Créateur du studio Artribal dans les Pentes, Mathias Bugo exporte son talent au-delà du territoire lyonnais. Récompensé à deux reprises au Mondial du tatouage à Paris en mars dernier, master de JL Navette, Bugo est reconnu pour sa richesse graphique et son travail sur les contrastes. Qualifié de "grand spécialiste de la Japan touch", le tatoueur lyonnais a manipulé sa première aiguille en 1994, et ouvert sa boutique dans la foulée. Autodidacte, il a nourri sa patte de nombreux styles graphiques, "du tribal au réalisme, du celtique à l'old school", et maîtrise désormais un art qu'il qualifie de "simple et efficace".

 

Captain Chaos / Smolll Tattoo

Matthieu de son nom. Après plusieurs années en tant que graphiste "un peu paumé", il décide en 2013 de s’éloigner de l’informatique et de la France. Lassé du travail de bureau et nostalgique de la liberté de création, il part faire un apprentissage tattoo à Los Angeles, où il restera deux ans. "J'ai plaqué une situation matérielle assez confortable pour aller voir ailleurs avec quelques maigres économies et un niveau d'anglais proche du néant." Après de nombreux refus, l'équipe de Golden Daggers accepte de l'encadrer et d’apprendre les bases du tatouage traditionnel américain à "Matt the apprentice". Graphiquement, il évolue dans un style qualifié de "Dark Traditional" mélangeant les bases du traditionnel américain à un univers plus sombre. Désormais résident chez Smolll Tattoo, il gère aussi une boutique d'illustration en ligne. Modeste, il affirme avoir encore à apprendre et devoir "bosser, bosser et encore bosser".

Dodie / L’Heure Bleue

Elle revient tout juste de New York. L'agenda très rempli de Dodie en dit long sur la demande de sa clientèle... Aucun rendez-vous ne sera pris avant le mois d'octobre. Discrète, elle a ouvert sa boutique, L'Heure Bleue, dans le 5e arrondissement. Manchette, mandala, dotwork, les tatouages de Dodie restent caractérisés par une griffe féminine qui lui est propre. Du simple trait sur le doigt à la manchette, en passant par le cou et la poitrine, elle habille avec finesse n’importe quelle partie du corps de ses tatouages ornementaux. Elle sera présente à la convention de Marseille, les 30 et 31 mai, pour ne piquer que des flashs.

Pandido / Artribal

La lignée des graphistes se poursuit. Après "une énième dispute avec son ordinateur", Pandido est devenu l'apprenti de Mathias Bugo, chez Artribal, en 2012. "Un gros trait, un bon tramage au noir et merci bonsoir !" Traduction : la patte de Pandido est très influencée par l’old school américain, n'essayez pas de négocier un signe infini... Avec ses couleurs vives et variées et son iconographie traditionnelle (roses, hirondelles, femmes, crabes...) Pandido parvient à signer des œuvres uniques et personnalisées, même sur ses flashs.

Topsi Turby / Viva Dolor

Skateur, étudiant de l'école Emile-Cohl, ancien cuisinier, whisky addict, illustrateur... Les casquettes portées par Topsi Turby sont nombreuses. Mais c'est son étiquette de tatoueur qui nous intéresse. Résident à la boutique-galerie Viva Dolor, aux côtés de JL Navette, Topsi manie l'aiguille depuis maintenant neuf ans. Formé (aussi) par Mathias Bugo, il a débuté au Freaks Lab (Lyon 1er) et a petit à petit imposé un style dont l'univers graphique rappelle notre enfance : robots, personnages, jouets, illuminatis, vaisseaux spatiaux... Le tout retranscrit par des influences old school et un peu de second degré.

 

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