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Fête des lumières 2012 à Lyon : notre guide des plus belles installations

Du 6 au 9 décembre, Lyon revêt ses halos féeriques. Avec une centaine d’installations à travers la ville, la 14e édition de la Fête des lumières accueille de jeunes créateurs de tous horizons, mais signe surtout le retour d’artistes confirmés. Lyon Capitale est allé à leur rencontre et vous livre sa sélection des immanquables 2012.

Place des Terreaux : le retour de Skertzó

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Highlights est la troisième création du groupe Skertzó sur la place des Terreaux. Présenté par Hélène Richard, qui l’a imaginé, comme “une réflexion sur les rapports d’échelle entre l’humain et l’architecture”, le spectacle – dont les clichés de présentation donnent un aperçu malheureusement réducteur – “se jouera sur trois façades et la fontaine, avec une bande-son très présente”. Avec la volonté de nous offrir le “plaisir de la métamorphose”.

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Montée de la Grande Côte : des bulles féeriques

Les Nids, de Lucion Média, Fête des lumières 2012

Pour sa première participation à la Fête des lumières, le collectif canadien Lucion Média propose une déambulation magique dans les jardins de la Grande Côte, rythmée par 12 immenses bulles lumineuses aux couleurs veloutées – nichoirs pour des oiseaux virtuels, nés d’un théâtre d’ombres chinoises. L’idée : que le promeneur, poussé de bulle en bulle par des chants d’oiseau, retrouve l’espace d’un instant les sensations simples de son enfance.

Théâtre des Célestins : peinture lumineuse

Lumières archipicturales, de Laurent Langlois, Fête des lumières 2012

Onze ans après sa première illumination des Célestins, Laurent Langlois revient poser ses “bidouilles picturales”, comme il les appelle, avec une expérience plus grande et une technologie plus puissante. “La façade du théâtre deviendra toile, palette, et se transformera en un gigantesque trompe-l’œil pictural. Le théâtre semblera s’animer en un flux continu de formes, de matières et de couleurs générées par la main géante du peintre. La façade se transformera en une fresque colorée.” Le but : “Déstabiliser encore plus le regard.”

Berges de Saône : une galerie d’art à ciel ouvert

Et si..., de Daniel Klipper, Fête des lumières 2012

“Et si la Saône sortait de son lit pour laver toutes les façades et les transformer en une immense toile blanche ? Et si des artistes venaient rêver des explosions de couleurs sur cette toile ?” C’est ce que Daniel Knipper veut faire avec Et si ? L’artiste projettera des images de fresques composées par des peintres rupestres ou inspirées d’artistes comme Miró sur les berges de Saône, du pont Bonaparte au palais de justice et jusqu’à Fourvière. Pour mieux profiter de l’œuvre, il faudra marcher car l’image sera fixe mais elle pourra “être vue selon différents angles”, explique l’artiste. Son objectif : créer une promenade ludique et festive pour appréhender la ville autrement – “j’aimerais que le lendemain mes spectateurs s’arrêtent en plein jour pour regarder ces lieux à la fois connus et méconnus”. – Daniel Knipper a déjà participé trois fois à la Fête des lumières : sur l’église Saint-Nizier (2008), à la préfecture (2010) et sur la cathédrale Saint-Jean (2011). La ligne directrice de son travail : modifier notre regard sur notre environnement quotidien.

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Confluence, hôtel de région : plantations lumineuses

Jardins intérieurs, de Cozten, Fête des lumières 2012

Pour la première fois, la déambulation nocturne de la Fête des lumières gagne pleinement la Confluence. Cozten y investit l’hôtel de région avec une œuvre poétique, de la même teneur que ce qu’il avait fait en 2010 à Fourvière (Le soleil a rendez-vous avec la lune). En jouant avec les transparences de l’immense bâtiment et en y installant des fleurs géantes, il offre au spectateur le spectacle d’une nature luxuriante qui reprend ses droits une fois la nuit tombée et évolue tout au long de la soirée, matérialisation du temps qui passe. L’œuvre sera visible de l’extérieur du bâtiment, mais les visiteurs pourront aussi déambuler dans les cours intérieures de l’édifice, au son de chants polyphoniques.

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Mais aussi...

Parce que leurs créateurs viennent d’univers différents, parce que la démarche est originale, nous vous recommandons :

Boîte, de Marie-Jeanne Gauthé, Fête des lumières 2012

> place Maréchal-Lyautey (6e) : la Boîte de Marie-Jeanne Gauthé

Présente depuis 2009 à la Fête des lumières, et après une installation très remarquée sur la place des Terreaux l’an passé, l’artiste traverse le Rhône. La statue, qui figure la ville de Lyon, se retrouve enserrée dans un réseau de fils lasers aux couleurs changeantes.

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> place de la Bourse (2e) : le Corazón d’Agatha Ruiz de la Prada

La célèbre styliste espagnole, invitée par le Village des créateurs, manie pour la première fois la lumière, à travers “un cœur porteur d’amour et de bonheur pour la cité, ses habitants et tous les visiteurs venus d’ailleurs”.

> dans la cour de l’hôtel de ville (1er) : les Kokeshi de soie d’Annelore Parot

La graphiste lyonnaise qui cartonne avec ses personnages inspirés des poupées japonaises participe pour la première fois à la Fête des lumières. Elle lie ici l’esthétique épurée japonaise à la tradition lyonnaise de la soie.

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> place Bellecour (2e) : le Magic Cube de Gilbert Moity

30 vélos seront mis à la disposition du public, qui devra jouer du mollet pour voir le cube s’habiller d’images abstraites. Au bout de quelques minutes de cette énergie collective dépensée par les cyclistes, les sportifs se verront récompenser par une apothéose lumineuse.

> sur la façade de la gare Saint-Paul (5e) : les Anooki d’Inook

Stupéfiante évolution que celle de ces plus petits esquimaux du monde, créés comme logo d’une entreprise puis détournés en écran de veille d’ordinateur, qui viennent maintenant enchaîner les facéties sur la façade de la gare Saint-Paul.

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