L'hôpital Croix-Rousse s'implique pour la lutte contre le paludisme

L’hôpital de la Croix Rousse, avec l’hôpital de Salpêtrière de Paris et l’hôpital de Marseille, est à la pointe de la lutte contre le paludisme, maladie infectieuse qui continue à faire plus de 500 000 victimes chaque année. La journée mondiale de lutte contre cette maladie se déroule ce samedi.

Chaque année, une centaine de malades atteints de paludisme sont soignés à l’hôpital de la Croix Rousse. Celui-ci comprend plusieurs services afin de prendre en charge au mieux les patients : un service dédié aux maladies infectieuses, un service de parasitologie et des services d’urgence et de réanimation. Les traitements varient de 3 à 7 jours suivants le type et la gravité du paludisme.

La plupart des malades sont des migrants ou des touristes en provenance des zones tropicales. « Une grande majorité des malades sont guéris et ne gardent pas de séquelles de la maladie car elle est traitée à temps et dans les meilleurs conditions » assure le professeur Stéphane Picot.

Former et innover pour lutter contre la maladie dans les pays les plus touchés

Si le paludisme est bien soigné en Europe ce n’est pas le cas partout. La maladie continue de faire plus de 500 000 victimes par an, essentiellement en Afrique selon les chiffres de l’OMS, l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières.

Pour lutter contre le paludisme dans les pays à risques, l’institut de parasitologie de la Croix-Rousse procède à des échanges permettant de développer les compétences des médecins en Afrique, Asie, Amérique du Sud et d’effectuer des missions dans les zones à risques.

L’institut s’inscrit également dans une dynamique d’innovation avec l’élaboration d’un médicament capable de protéger les neurones au moment de la phase la plus aigüe de la maladie (en phase d’expérimentation), la découverte pour la première fois d’un gène et d’une protéine qui régulent la propre mort du parasite, et sur le plan technique, la création d’un appareil permettant l’administration par voie intranasale de médicaments à des enfants dans un état grave.

L’objectif restant le même, traiter les patients, dans des zones reculées des pays tropicaux.

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