À Lyon, la taxe foncière a augmenté de plus de 19% en cinq ans

L'Union nationale des propriétaires immobiliers a calculé que la taxe foncière avait augmenté de 14% en moyenne en France, entre 2011 et 2016. Et que celle payée à Lyon avait bondi de plus de 5 points de plus.

Si Lyon reste une des villes de l'ex-région Rhône-Alpes avec le taux de taxe foncière parmi les plus bas, l'augmentation de cet impôt pour la commune a fait partie des plus importante entre 2011 et 2016. C'est le résultat des calculs de l'UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers) sur les propriétés bâties, rendus publics cette semaine.

La Métropole s'est bien servie

En effet, alors qu'en moyenne nationale, la taxe foncière (collectée par les communes, et les départements ou métropoles) avait augmenté de 14,01% sur cette période de cinq ans, elle a enflé de 19,21% à Lyon. Dans la région, Bourg-en-Bresse enregistre une hausse similaire, tandis que les "bons élèves" se nomment Saint-Etienne et Grenoble. Mais attention, Grenoble est "en 5e position au tableau des grandes villes de France aux taux de taxe foncière les plus élevés".

L'augmentation de la taxe foncière pour les Lyonnais est "le résultat de l’augmentation des différents taux en présence", détaille l'UNPI. "D’une part la commune a rehaussé son taux d’un peu plus d’un point. D’autre part, le département a également relevé son taux de 9,47 % à 11,03 %, avant que la part départementale soit supprimée en 2015 au profit d’un nouveau taux de 11,58 % au profit de la métropole de Lyon."

Une stabilisation en 2017

Aujourd'hui, l'UNPI appelle à un blocage des taux. "Sans quoi les propriétaires occupants seront obligés de vendre et les propriétaires bailleurs se reporteront sur d’autres investissements que la pierre, au détriment de l’offre locative."

Elle se félicite toutefois des chiffres 2017, stables. "À Lyon, les taux du département et de la commune ont été reconduits en 2017. Seul le taux du syndicat de communes a été très légèrement relevé. La taxe foncière y augmente donc de 0,42% en un an, essentiellement en raison de la majoration de 0,40% appliquée aux valeurs locatives en 2017." Une bonne nouvelle donc. Mais cette pause dans l'augmentation se poursuivra-t-elle quand une autre taxe locale, la taxe d'habitation, sera supprimée pour 80% des ménages, comme promis par Emmanuel Macron ? Rien n'est moins sûr.

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