Solaize : la situation "contrôlée" selon le préfet

Suite au déraillement d’un train de fret contenant des produits dangereux ce lundi à la gare Sibelin de Solaize, 20 tonnes de bioéthanol ont été déversées sur les voies. Le préfet délégué à la défense et à la sécurité, Gérard Gavory, s’est voulu rassurant sur la situation en cours.

Deux wagons sont couchés, un troisième percé a déversé 20 tonnes de bioéthanol sur les voies de la gare de triage de Sibelin. Les 60 pompiers, dépêchés sur les lieux dans le cadre du plan ORSEC activé par la préfecture, ont pu mettre en place un tapis de mousse pour éviter le risque d’inflammation du produit.

Pas de risque sanitaire selon la préfecture

À 11 heures, le préfet de police, Gérard Gavory, s’est rendu sur les lieux et a annoncé "qu’il n’y aura pas de conséquences sur la pollution de l’eau", malgré les 20 tonnes de bioéthanol infiltrées dans le sol. Le Colonnel Delaigue, qui a dirigé les opérations ce matin, confirme "qu’il n’y a plus de danger. Le risque c’est le feu, et il est contrôlé depuis ce matin".

Pas de dommages collatéraux. Le déraillement des wagons, ayant eu lieu à côté d’une ligne à haute tension, a seulement entraîné une coupure de courant d’une heure pour la société Air Liquide France, située à proximité de la gare.

Les causes du déraillement pas encore déterminées

Les pompiers, en lien avec la SNCF, procéderont au dépotage (transfert des produits toxiques dans des wagons intacts) des trois wagons touchés, ce lundi en fin d’après-midi. C’est cette opération qui justifie le déclenchement du plan ORSEC. "Le dépotage est une opération complexe, le plan ORSEC permet une intervention plus rapide", s’est exprimé Gérard Gavory. Le risque d’une telle manœuvre est toujours lié à l’inflammabilité du bioéthanol. Bien que le site ne soit pas classé lui-même Seveso, il se trouve à proximité de plusieurs sites qui le sont.

Le trafic de fret a été interrompu comme le trafic voyageur entre les lignes ferroviaires (TER) Lyon-St Etienne et Lyon-Marseille. "Vingt cars de substitution ont été mis en place par la SNCF, avec un développement jusqu’à 40 cars en ce début d’après-midi", précise la préfecture. Le préfet et les pompiers n’ont pas jugé nécessaire de mettre en place une zone de confinement, le périmètre de la zone ferroviaire étant suffisant. Selon Gérard Gavory, la SNCF n’a pas encore pu déterminer la cause du déraillement.

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