Coralie Thieulin
© Tim Douet

Ma Thèse en 180 secondes : Coralie Thieulin

13 doctorants. 13 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la troisième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Laurie-Anne Sapey-Triomphe et ses recherches sur le syndrome d’Asperger avait su convaincre le jury. Et cette année encore, 13 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise qui a lieu le 28 avril prochain.

Avant de les découvrir en live sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse allant du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie qui a trois minutes pour vous rendre passionnant son sujet, souvent pointu et remplis de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.

La candidate du jour : Coralie Thieulin

Ecole Centrale de Lyon - ENISE

Intitulé de la thèse : caractérisation des mécanismes d’irritation cutanée engendrés par le frottement répétés des “tissues” en cellulose

Son parcours en cinq dates :

2008 : Bac S spécialité mathématiques mention très bien

2008-2010 : Prépa Physique-Chimie-Sciences Industrielles (PCSI) au lycée Carnot de Dijon

2010-2013 : Magistère de physique fondamentale à Lyon

2012-2013 : Master de biophysique

2013-2016 : Thèse à l’Ecole Centrale de Lyon et à l’ENISE de St-Etienne

L’objet de la thèse en trois lignes :

La thèse étudie les conséquences du frottement répété des mouchoirs en papier sur la peau, quand une personne se mouche par exemple. En effet, à force, la peau pêle et c’est la conséquence de la destruction de la barrière de protection de la peau. La finalité de la thèse est d’étendre les analyses aux autres problèmes de peau causés par les frottements notamment les escarres.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

A l’origine, Coralie s’intéresse beaucoup à l’univers des cosmétiques. “Ma thèse concerne aussi, comme pour les cosmétiques, l’interface que compose la peau” précise t-elle. Son sujet lui a été proposé par son directeur de thèse.

Pourquoi vouloir participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

La jeune femme regarde le concours depuis deux ans, date de sa création française et un des ingénieurs qui travaille dans son équipe de recherche lui a lancé le défi. “Je suis très intéressée par la vulgarisation et puis c’est un bon exercice pour la suite, ça permet de prendre confiance en soi”, précise t-elle. Autre avantage du concours : préciser le sujet de sa thèse. “Au début les gens rigolent quand je dis que j’étudie les mouchoirs en papiers et la peau ! Mais le mouchoir c’est juste un outil, ma thèse peut servir pour l’industrie, proposer des solutions pour les personnes alitées qui souffrent à cause des escarres.

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