Mélisandre Téfit : des bactéries bonnes pour la santé ?

Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.

La candidate du jour : Mélisandre Téfit

ENS Lyon

Cursus de biologie à l’université de Strasbourg

Intitulé de sa thèse : Mutualisme hôte-microbiote : effet des bactéries commensales sur la physiologie de la mouche drosophile

Son parcours en 5 dates

2005 : Bac S série SVT

2010 : Licence de biologie cellulaire et physiologie

2011 : 1er stage en labo de recherche

Juillet 2012 : Master de biologie cellulaire et immunologie

Décembre 2012 : Début de thèse

L’objet de sa thèse en 3 lignes

Étudier l’effet de la bactérie commensale Lactobacillus plantarum sur la mouche drosophile, pour essayer de déchiffrer les mécanismes complexes qui régissent les interactions entre un organisme hôte et les communautés bactériennes qui lui sont constamment associées.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

“J’ai commencé par de l’immunologie et l’étude des réactions immunitaires de la drosophile en cas d’infection virale. J’avais envie de compléter cette vision en m’intéressant à une interaction avec un micro-organisme non plus pathogène mais bénéfique à son hôte.”

Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

“Pour le challenge ! J’avais envie de savoir si j’étais capable de le faire. Faire passer un message clair et accessible au plus grand nombre, et en aussi peu de temps, c’est un exercice pas forcément évident. Mais à mon avis il est nécessaire de savoir le faire, parce que, qu’on le veuille ou non, communiquer sur nos travaux, dans des congrès, pour des demandes de financement ou même au jour le jour au sein de son équipe, ça fait partie du job.”

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