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À Lyon, bientôt un mois de forte pollution aux particules fines

L'épisode de pollution qui touche le bassin lyonnais a démarré le 30 novembre dernier. Depuis, les conditions météorologiques ne permettent pas une franche dispersion des polluants accumulés dans l'air.

Depuis près d'un mois, les taux de particules présentes dans l'air sont compris en 50 et 80 µg/m3 dans les zones urbanisées de la région. À Lyon, le seuil de 80 µg/m3, considéré par l'OMS comme déterminant un véritable danger pour la santé publique a été franchi à plusieurs reprises. C'est en particulier lorsque les températures se refroidissent que les pics de pollution sont les plus intenses. En plus des émissions du trafic routier et de l'industrie qui se répandent toute l'année dans l'air, s'ajoutent celles émises par les chauffages. Le problème qui se pose depuis près d'un mois dans le bassin lyonnais est lié à la stagnation des masses d'air due à un anticyclone. Précédemment en décembre 2013, le dispositif préfectoral d'alerte pollution avait été activé pendant 17 jours dans la vallée de l'Arve, entre Génève et Chamonix, indique Air Rhône Alpes sur son site. Pour retrouver une situation aussi dégradée que celle qui a eu lieu ces dernières semaines à Lyon, il faut remonter à mars 2014.

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