Championnats du monde d’athlé : “Air Lavillenie” doit voler plus haut

Championnats du monde d’athlétisme – Archi-favori des compétitions internationales ces dernières années, Renaud Lavillenie doit se contenter du statut d’outsider cette saison. Une position qui peut lui permettre d’aborder les championnats du monde de Londres avec moins de pression. Pour, peut-être, décrocher le seul titre qui manque à l’athlète du Clermont Athlétisme Auvergne.

Avant les championnats du monde d’athlétisme 2017, Lyon Capitale fait le point sur les sportifs de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui seront à Londres du 4 au 13 août.

Ce n’est pas dans l’habitude du Clermontois d’aborder de grands championnats sans être le leader incontesté du saut à la perche. Mais, cette année, rien n’est facile pour Renaud Lavillenie. Pour la première fois, le septuple vainqueur de la Ligue de diamant n’est même pas certain de remporter une nouvelle fois cette compétition annuelle. Il est pour l’instant 2e, derrière l’Américain Sam Kendricks.

Un classement à l’image de sa saison : la meilleure performance du Français ne monte pas au-delà de 5,87m, une barre qu’il a passée au meeting de Lausanne (Suisse), où il a terminé 3e, derrière Pawel Wojciechowski et Sam Kendricks (5,93m). Et si Renaud Lavillenie a remporté le concours des championnats d’Europe par équipes ainsi que le titre de champion de France élite avec des barres à 5,80m, il a malgré tout du mal à convaincre.

À sa dernière apparition avant les mondiaux, il n’a franchi que 5,72m

Le jeune papa a seulement pris la 2e place du meeting de Paris, avec une petite barre à 5,62m, invoquant alors les caprices de la météo. “Mon niveau n’est pas celui-là, a-t-il affirmé après le concours. On sait pertinemment que le 1er octobre on se souviendra de ce qu’il s’est passé le 8 août et que ce qui s’est passé le 1er juillet sera oublié.” Quelques semaines après ce meeting compliqué, Renaud Lavillenie semble pourtant moins sûr de lui. Lors de sa dernière compétition à Monaco, ces derniers jours, le Clermontois n’a franchi qu’une barre à 5,72m, prenant la 5e place du concours. Avec pour seule explication un manque de fraîcheur.

Il en aura pourtant besoin, lors de la finale le mardi 8 août, pour espérer remporter la seule victoire qui manque à son important palmarès : le titre de champion du monde en plein air. Pour cela, le champion olympique, triple champion d’Europe, devra affronter Sam Kendricks et Pawel Wojciechowski, mais aussi Armand Duplantis et Raphael Holzdeppe. Ainsi que les Français Kévin Menaldo et Valentin Lavillenie, son frère. Seul absent parmi ces prétendants au titre, le Brésilien Thiago Braz da Silva, vainqueur des Jeux de Rio devant Renaud Lavillenie.

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