Les incidents de Bastia-OL devant la justice

Le tribunal de Bastia jugera lundi 15 personnes impliquées dans les incidents qui avaient émaillés la rencontre arrêtée entre le club corse et l'Olympique lyonnais le 16 avril dernier.

Une cinquantaine de supporters corses descendus sur la pelouse de Furiani s'en prenant, parfois violemment, à une partie de la délégation lyonnaise. C'est l'image qui reste en tête de la confrontation avortée entre Bastia et Lyon le 16 avril dernier pour le compte de la 33e journée de Ligue 1. Avortée car le match, commencé avec près d'une heure de retard, avait finalement été définitivement arrêté après de nouveaux incidents survenus à la mi-temps. Les Lyonnais avaient quitté l'île de Beauté le soir même et remporté le match sur tapis vert 0-3.

Plaintes de Lopes, Gorgelin et Aulas

Mais les gardiens de but Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin, particulièrement visés par les supporters et le staff bastiais, avaient entamé une procédure devant la justice civile en portant plainte contre X pour "violence en réunion dans une enceinte sportive". Le parquet de Bastia avait ouvert une enquête en flagrance pour "violences". C'est dans ce cadre que cinq hommes sont appelés à la barre lundi.

Parmi eux, le directeur des services généraux du club bastiais, Anthony Agostini,cevra s'expliquer. Il est accusé par le président Aulas d'avoir frappé Anthony Lopes. Anthony Agostini a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de pelouse sur les stades qui accueillent des matches de son club. Anthony Agostini a pour sa part porté plainte contre Jean-Michel Aulas pour "dénonciation calomnieuse" et Anthony Lopes, pour "violences, injures et menace de mort". Les dix autres personnes appelées à comparaitre le sont pour avoir pénétré sur l'aire de jeu, et non pour violences.

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