Christophe Boudot
© Tim Douet

Conseil de la Métropole : les absents ont-ils toujours tort ?

Après un an d’existence, les séances du conseil de la métropole semblent déjà lasser quelques élus. Selon Le Progrès, à peine un élu sur deux a assisté à l’intégralité des séances en 2015.

En plus de louer un appartement parisien pour 250 000 euros par an, la métropole de Lyon ne semble pas donner à ses élus de quoi se bousculer pour assister aux séances. Après Gérard Collomb, c'est au tour des élus de la métropole d'être interrogés sur leur assiduité. En effet, Le Progrès révèle aujourd'hui quelques chiffres sur les absences répétées de certains au conseil métropolitain.

Comme à l'université, chaque élu a droit à une absence non justifiée par trimestre. Une et seulement une puisque, une fois ce chiffre dépassé, les absences sont pénalisées par une retenue de 10 % sur les indemnités. Pour quatre absences injustifiées, 50 % de l’indemnité de l'élu au conseil métropolitain s'envole en fumée. Mais, heureusement pour les absents de 2015, ces sanctions ne sont pas encore appliquées.

Georges Fenech : un record assumé

Sur les dix séances de l'année, le député (Les Républicains) Georges Fenech n'en a suivi que six, en expliquant être "accaparé par ses autres fonctions, à l'Assemblée ou au sein de son parti politique".

Pour l'élu FN Christophe Boudot, il n'est pas besoin d'apporter de justifications pour trois de ses absences.

Les élus de la métropole sont 93 à avoir siégé à chaque séance, contre 72 qui de temps en temps ne s'y présentaient pas. Les chiffres de 2016 seront sans doute légèrement différents, en particulier si en cas d'absence les sanctions s'avèrent effectives.

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