Les cinq “déclas” à retenir de la rentrée de Laurent Wauquiez

Dimanche, Laurent Wauquiez a lancé sa campagne des régionales en escaladant le mont Mézenc. En marge de sa promenade, il a livré lors d’une conférence de presse et de son discours des sorties assassines pour ses adversaires des régionales. Il a même exercé son droit d’inventaire sur Les Républicains, un parti dont il est pourtant le numéro trois.

Wauquiez ne veut pas de battus sur sa liste

"Notre équipe ne servira pas à recycler les battus des élections et tous les apparatchiks qui s'arrangent pour trouver toujours une planche de sauvetage. Je veux des gens qui soient sur le terrain, à l'écoute et pas enfermés dans le palais régional."

“La Confluence, c’est moche”

"Le président en Rhône-Alpes s'est construit un palais à Confluence. Ce palais nous a coûté 140 millions d'euros alors qu'au début l'opération devait être blanche, il n'a même pas vendu l'ancien site et en plus le nouveau bâtiment est tellement mal fait qu'ils sont obligés de louer des mètres carrés. Et en plus c'est moche. (…) Le plus triste, c'est qu'on a exactement la même chose à Clermont, avec le même gaspillage. Est-ce qu'on se rend compte de ce que l'on aurait pu faire comme routes, comme lycées, avec tout cet argent ?"

“Pas de compromission avec le FN”

"Quant au FN, leurs guerres familiales rappellent aux Français ce qu'est ce parti : un clan familial dans lequel on se déchire pour le pouvoir, bien loin des préoccupations de nos compatriotes. Dans notre région, le FN ne peut pas gagner, mais il peut sauver cette gauche en lambeaux. Voter FN, c'est renforcer la gauche, ni plus ni moins. Et il n'y aura aucune compromission de notre côté."

“Je ne veux pas être ministre en 2017”

"Je veux me battre pour notre région et je ne veux pas être ministre en 2017. Je connais les joies et les limites de ce cinéma gouvernemental. Je serai plus utile avec vous, dans ma région, en apportant la preuve que nos idées apportent des résultats concrets (…) Aujourd'hui, je ne crois plus que l'on transformera notre pays par le haut. C'est par le bas, par nos mairies, nos régions qu'il faut commencer, avec des élus qui ont enfin le courage de mettre en œuvre concrètement nos idées et nos convictions, qui arrêtent de trembler et de douter. J'en ai assez de cette caste qui se laisse dicter ses idées par le politiquement correct."

Le droit d’inventaire des années Sarkozy

"Je crois que la politique française meurt des politiques en chambre qui sont les rois des tribunes mais ne font rien, n'ont jamais fait leurs preuves. Je connais trop ce cinéma parisien, avec ses grandes lois, ses grands discours et à l'arrivée on ne change rien. Macron est le champion toutes catégories des montagnes qui accouchent de souris (…) Mais, nous aussi, nous devons faire notre bilan. Nous n'avons pas changé les 35 heures, nous n'avons pas mis à égalité les régimes de retraite du public et du privé."

À lire dans le numéro de septembre de Lyon Capitale : l’entretien de rentrée que Laurent Wauquiez nous a accordé.

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