Sondage : Queyranne et Wauquiez toujours à égalité

Un troisième sondage consécutif place Jean-Jack Queyranne et Laurent Wauquiez au coude à coude (37 % chacun) au second tour des élections régionales. Ils devancent le frontiste Christophe Boudot (26 %). Ce sondage du Progrès montre aussi que les attentats de Paris ne bouleversent pas les intentions de vote.

À dix jours du premier tour des élections régionales (le 6 décembre), le match entre Jean-Jack Queyranne (PS) et Laurent Wauquiez (LR) n'a jamais été aussi serré. Au second tour, ils sont tous les deux crédités de 37 % d'intentions de vote, selon un sondage du Progrès. C'est la troisième enquête d'opinion consécutive qui annonce ce score.

Selon ce sondage, les deux favoris de l'élection régionale devancent nettement Christophe Boudot (FN), crédité de 26 % des intentions de vote. Ces trois hommes sont les seuls à passer la barre des 10 % et donc en capacité de se maintenir au second tour. La liste Le Rassemblement (EELV-PG) est crédité de 9 % d'intentions de vote et le PCF de 4 %. Suivent Debout la France (2%), Lutte Ouvrière (1%), l'Union populaire républicaine (1%) et 100% Citoyens (1%).

Wauquiez a la dynamique, pas les réserves de voix

Laurent Wauquiez, à la tête d'une liste de rassemblement de la droite et du centre, virerait en tête avec 32% d'intentions de vote. Mais, en ayant fait l'union dès le premier tour, il se retrouve sans réservoir de voix pour le second tour. Depuis son entrée en campagne, le candidat Les Républicains compte sur la dynamique que lui conférera son avance de premier tour.

La gauche, qui se présente désunie, apparaît comme le bloc dominant (autour de 40%). Mais les reports de voix des listes communiste et surtout du Rassemblement ne s'opèrent pas automatiquement.

Quant au FN, il progresse depuis la rentrée : de 22% en septembre à 25% aujourd'hui. Une progression qui semble s'opérer au détriment de Laurent Wauquiez, en recul de 3% au premier tour et de 2% au second, par rapport à un sondage Ifop-Fiducial pour Lyon Capitale réalisé mi-septembre.

Les attentats ne changent pas la donne

L'autre grand enseignement de ce sondage Ifop pour Le Progrès concerne la traduction en vote des attentats de Paris. Elle semble sans conséquence, à la grande surprise des équipes de campagne des candidats. Entre le dernier sondage réalisé avant le 13 novembre et celui du Progrès commenté ci-dessus (effectué du 19 au 23 novembre), les scores des différents candidats ne varient guère.

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