Des peines clémentes aux assises pour sept braquages

Trois hommes ont été condamnés à des peines de 5 et 8 ans d’emprisonnement dans le procès de sept vols à main armée. Entre septembre 2011 et janvier 2012, une série de braquages avait frappé l’enseigne de bijouterie Jean Delatour à Lyon mais aussi en Savoie, Saône-et-Loire et dans la région de Saint-Étienne.

On pourrait croire qu'il s'agit d'un jugement de tribunal correctionnel. Cinq et huit ans de prison ont été décrétés par la cour d'assises du Rhône à l'encontre des trois accusés jugés depuis lundi pour le braquage de sept bijouteries entre septembre 2011 et janvier 2102. Les prévenus encouraient trente ans de réclusion criminelle et 150 000 euros d'amende. C'est dire si les peines sont clémentes.

Plaidoirie exaucée

Dans ses réquisitions, l'accusation avait réclamé des peines de six à huit ans pour l'un des accusés, et dix à douze ans à l'encontre des deux autres. David Metaxas, l'un des avocats de la défense, avait plaidé pour des peines de huit années d'emprisonnement. Il a été exaucé au-delà de ses espérances.

Abandon des poursuites

Il faut dire que les éléments à charge ont été particulièrement mis en défaut par la défense, qui a réussi à ébranler les éléments à charge les plus massifs recueillis par les enquêteurs (lire Série de braquages : la thèse policière vacille aux assises). Anne Boisgibault et Alexandrine Lenoir, les deux avocats généraux, ont d'ailleurs réclamé l'abandon des poursuites pour plusieurs vols à main armée dans lesquels n'était pas parfaitement établie l'implication des accusés.

L'homme qui a écopé de cinq ans a ainsi été mis hors de cause dans cinq des sept méfaits. Les deux autres accusés, condamnés à huit ans de prison, ont vu les poursuites abandonnées à leur égard pour un des sept braquages.

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