Les identitaires suspectés d’avoir vandalisé la vitrine d’un horloger

Après les dégradations volontaires de la vitrine du magasin d’horlogerie de Philippe Carry, la ville de Lyon a "condamné avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme particulièrement brutal qui signe manifestement une volonté d’escalade de groupuscules d’extrême droite à Lyon"

Dans un communiqué, la ville de Lyon et les élus du 5e arrondissement ont "condamné avec la plus grande fermeté", les dégradations volontaires de la vitrine du magasin d’horlogerie de Philippe Carry situé rue Juiverie. "Cet acte de vandalisme particulièrement brutal qui signe manifestement une volonté d’escalade de groupuscules d’extrême droite à Lyon", a écrit la municipalité.

Un acte qui pourrait être une vengeance après les propos tenus dans la presse par Philippe Carry, "l’horloger de Saint-Paul". Dans une enquête parue sur Rue89Lyon, ce dernier avait critiqué l'installation de l'extrême droite dans le 5e arrondissement. Des déclarations qui lui avaient valu la visite d’une personne qui s’était présentée comme travaillant au salon de tatouage "Point d’encrage" - un lieu proche du Gud et de l'extrême droite – qui lui avait reproché de parler aux journalistes. Plus récemment l'horloger avait renouvelé ses critiques dans le journal Mag2Lyon.

La Ville de Lyon a indiqué dans son communiqué sa volonté de prendre "immédiatement des mesures pour augmenter la vigilance dans ce secteur". Philippe Carry n'est pas la première personne menacée pour ses témoignages sur l'extrême droite dans le Vieux-Lyon. Laurent Burlet, notre confrère de Rue89Lyon, avait lui aussi été menacé après ses articles sur le sujet. Il s'agit d'une des premières réactions officielles de la ville de Lyon sur l’extrême droite dans le Vieux-Lyon.

Lire aussi : "L’extrême droite radicale poursuit son implantation dans le Vieux-Lyon"

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