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Photo d’illustration © Tim Douet

Cinq jeunes interpellés pour le viol d'une femme à son domicile

La victime avait été retrouvée gisant inconsciente dans la baignoire de son domicile, situé à une trentaine de kilomètres de Lyon, sur la commune iséroise de Charvieu-Chavagneux. Son corps avait été aspergée de détergent et son appartement saccagé.

Cinq jeunes hommes âgés de 16 à 18 ans ont été placées en garde à vue ce jeudi dans le cadre de l'enquête sur le viol d'une trentenaire à son domicile de Charvieu-Chavagneux, une commune iséroise proche de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry. Deux d'entre eux ont été écroués pour viol, deux autres ont été mis en examen pour agression sexuelle. Quant au cinquième, il a été placé sous contrôle judiciaire pour violences aggravées. Les chefs d'accusation sont aggravés par l'état de vulnérabilité de la victime. Tous les cinq sont également mis en examen pour usage de stupéfiants, administration de substances nuisibles et destruction en réunion.

Laissée pour morte

Le 31 octobre dernier, une femme âgé d'une trentaine d'années avait été retrouvée par les gendarmes gisant inconsciente dans sa baignoire. Son appartement avait été dévasté. Plus tôt dans la soirée, elle avait fait entrer à son domicile un groupe de jeunes gens, comme elle en avait parfois l'habitude indique l'Agence France Presse. Des jeunes qu'elle connaît et dont les enquêteurs ne savent pas encore s'ils l'ont contrait à ouvrir la porte. Alcoolique et dépressive, la trentenaire a ensuite été droguée à son insu par ses invités, qui lui ont fait avaler un cachet d'ecstasy. Elle a alors été violée à plusieurs reprises avant d'être prise d'un malaise, selon sa déposition. Ses agresseurs ont ensuite tenté d'effacer les traces de leur crime en aspergeant leur victime de détergent. En état de choc à son réveil, cette dernière avait été transportée vers un hôpital lyonnais.

Les cinq personnes mises en examen ont rapidement été confondues par les enquêteurs grâce aux relevés des équipes scientifiques et au témoignage de la victime, précise Le Dauphiné Libéré. Des écoutes téléphoniques leur ont permis de conforter leurs investigations. Et de constater que les agresseurs pensaient leur victime morte.

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