Biopigs Zerep 2
© BM Palazon

Théâtre : Biopigs, à toutes fins utiles...

Dans un spectacle, la fin est plus importante que le début, disent-ils. Ni une ni deux, la compagnie du Zerep nous en propose une trentaine en un seul spectacle : Biopigs, à voir… du début à la fin aux Subsistances.

Fondée il y a plus de dix-huit ans, la compagnie du Zerep s’amuse à dynamiter les codes classiques du théâtre. Leur premier spectacle, Mais où est donc passée Esther Williams ? était basé sur une méthode originale pour apprendre à nager… sans eau. Ils l’ont présenté dans une piscine parisienne vidée de son élément liquide, avec des comédiens recrutés à l’ANPE. C’était en 1998.

No limit

Depuis, l’esprit de cette troupe fondée par Sophie Perez (Zerep en verlan), rejointe quelques années plus tard par Xavier Boussiron (musicien, dramaturge et plasticien), n’a guère changé. Les douze pièces et multiples performances proposées par cette joyeuse bande de comédiens aussi barges que talentueux en témoignent. On se souvient notamment de leur Gombrowiczshow, délirante réflexion sur la vie et l’œuvre de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, qui avait déjà été accueilli aux Subsistances.

Les ingrédients de la singulière recette théâtrale du Zerep ? Des scénographies baroques, un peu déjantées, un esprit “no limit” et un humour explosif, que l’on devrait retrouver au menu de Biopigs.

The End(s)

Biopigs, la nouvelle création du Zerep présentée cette semaine aux Subsistances, part du principe que, dans tout spectacle, la fin est plus importante que le début. À l’aide d’une palanquée d’exemples puisés aux grandes heures de notre théâtre, qu’il soit classique ou contemporain, Biopigs est donc conçu comme la succession d’une bonne trentaine de fins possibles à une pièce qui se déroule dans un espace “à mi-chemin entre le gymnase sportif municipal, la salle des supplices et le musée Grévin en mouvement”...

Biopigs – Du mercredi 16 au samedi 19 septembre à 20h, aux Subsistances.
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