Venenum : tableaux, araignées et serpents au musée des Confluences 

L’exposition Venenum sera ouverte au public ce samedi 15 avril, et ce jusqu’au 7 janvier prochain, au musée des Confluences de Lyon. À la croisée des sciences et de l’Histoire, elle présentera le poison sous toutes ses coutures, allant "des beaux arts au vivant".

Le poison sera à l’honneur demain pour la nouvelle exposition "Venenum", qui se tiendra jusqu’au 7 janvier 2018 au musée des Confluences. Sciences humaines, sciences du vivant, Histoire et médecine s’entrecroisent pour cette exposition décrite comme "la plus confluante de l’Histoire du Musée", par sa Directrice Hélène Lafont-Couturier. Il s’agit, selon elle, de "décomplexifier le thème du poison et de présenter le sujet dans toute son ampleur, allant des beaux arts au vivant, avec en point d’orgue des exhibitions d’animaux vénéneux et venimeux".

Les femmes au coeur de l’exposition

Lorsque l’on franchit le seuil du "monde empoisonné" de Venenum, on entre en immersion dans une atmosphère de danger, et de fascination. Une ambiance tamisée, et des premiers pas dans un univers féminin, pensé par la scénographe Marion Lyonnais. Entre sournoiserie et séduction, des récits et légendes content les usages du poison par les femmes au fil de l’Histoire. Empoisonneuses ou empoisonnées, les célèbres Cléopatre, Catherine de Medicis, Médée ou encore Circée ont appris à maîtriser cette arme redoutable, pour parvenir à leurs fins. Devenues expertes en la matière, ces figures féminines ont contribué à la connaissance de cette substance mystérieuse, tantôt mortelle, tantôt curative.

"Du poison au remède"

Araignées, serpents, méduses… Pour la première fois dans l’histoire du musée, des espèces vivantes sont exposées. Carole Millon, en charge de l’exposition, explique : "Il y a toujours cette fascination mêlée à la crainte par rapport à ces espèces que sont les serpents et les araignées. Nous voulons montrer que les venins sont extrêmement prometteurs. Ils constituent des poisons au premier abord mais ils peuvent aussi se révéler être des antidotes et des médicaments". En effet, le comité scientifique de l’exposition précise que "d’une dose à l’autre, le poison peut se transformer en un remède. La frontière est mince entre ses effets positifs et négatifs". Aujourd’hui, des traitements thérapeutiques utilisent des substances dangereuses comme la toxine botulique, provenant d’une bactérie, qui, à forte dose, peut engendrer la paralysie.

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