Tricastin
La centrale nucléaire du Tricastin.

Centrale du Tricastin: 3 mois avec sursis pour Greenpeace

Les 29 militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale de Tricastin (Drôme), dans la nuit du 14 au 15 juillet 2013, ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, jeudi 6 mars, à Valence.

Trois mois avec sursis, la peine est plus clémente que celles requises lors de l'audience du 14 janvier: de six mois à un an avec sursis. "C'est déjà trop" estime Florence Decraux, coordinatrice de Greenpeace Lyon. "Ces gens sont juste des lanceurs d'alerte, ils ne sont pas à condamner mais plutôt à féliciter". Les prévenus, de différentes nationalités, ont tous été jugés pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion". Des délits passibles de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende. Le tribunal correctionnel les a également contraints à verser 3000 euros à EDF, pour rembourser les frais de procédure.

Le 15 juillet 2013, alors que le jour n'était pas encore levé, les militants étaient parvenus à escalader l'enceinte de la centrale, allant jusqu'à s'introduire en "zone de protection renforcée" et en "zone protégée". Malgré l'arrivée des forces de l'ordre, certains s'étaient même approché des réacteurs pour y déployer des banderoles. Pour Greenpeace, il s'agissait alors de "pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire".

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