LGV Lyon-Turin : la Transalpine monte au créneau

Le comité de soutien au projet a salué les déclarations de Manuel Valls et de Gérard Collomb concernant le Lyon-Turin. Alors qu’un rapport de la Cour des comptes a épinglé le projet de ligne à grande vitesse, pour ses nombreuses errances économiques, les deux socialistes avaient rappelé l’importance du projet pour la France.

Le Comité pour la liaison européenne transalpine Lyon-Turin a vivement réagi aux critiques qui ont suivi la publication du rapport de la Cour des comptes. S'appuyant sur les déclarations de Manuel Valls, qui avait jugé le 17 octobre que le projet était "indispensable d'un point de vue économique", la Transalpine a rappelé que le Lyon-Turin était "un projet pour l'avenir", qui devrait créer de 5 000 à 10 000 emplois directs et indirects.

“Une pièce essentielle du système ferroviaire régional, national et européen”

Le comité, présidé par Franck Riboud (qui exerce également les fonctions de président de Danone), s'est ensuite félicité du soutien de Gérard Collomb, maire de Lyon et président du Grand Lyon. Les défenseurs du projet ont insisté sur "les perspectives de développement offertes à Lyon et à la région Rhône-Alpes dans son ensemble".

L’Union européenne cofinanceuse à hauteur de 40 %

La Transalpine a de plus rappelé que l'Union européenne avait confirmé la possibilité d'un cofinancement à hauteur de 40 % pour le tunnel ferroviaire, élément central du projet. Ce financement représenterait 3,4 milliards d'euros, sur un coût total de 8,5 milliards. Le dépôt de propositions de financement devra être effectué avant le 26 février 2015 par la France et l'Italie.

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