Alexandre Vincendet UMP
Alexandre Vincendet ©Océane Fournier

Alexandre Vincendet : “Je siégerai de toute façon à l’Assemblée”

Alors que la campagne pour les élections législatives 2017 a déjà commencé, L’Autre Direct reçoit le maire de Rillieux-la-Pape.

Le maire de Rillieux-la-Pape est l'invité de L'Autre Direct après la polémique qu'il y a eue sur sa ville, où un reportage de France 2 montrait un collectif de femmes occuper l'espace public pour éviter que les femmes n'en soient exclues. Alexandre Vincendet relativise : "Rillieux-la-Pape n'est pas une zone de non-droit permanente. Il y a des problèmes dans certains quartiers parce qu'il y a une poussée du communautarisme où pendant des années on a créé des ghettos."

“Il y a une concentration de tous les types de commerces communautaires au même endroit”

Ces ghettos cumulent "concentration de tous les types de commerces communautaires au même endroit" et "100% de logements sociaux", explique le maire.“Nous en avons deux (quartier 100% logemets sociaux NdlR), dont le quartier des Allagniers qui est le plus pauvre de l'agglomération lyonnaise qui va être transformé d'ici la fin de mon mandat.”

Alexandre Vincendet revient également dans l'entretien vidéo à visionner ci-dessous sur la tribune de Renaud Gauquelin, qu'il qualifie une nouvelle fois de "tribune de la honte" : "Il est maire sortant et dit que les immeubles ne se dégradent pas et qu'il n'y a pas de problème de sécurité."

“Je siégerai de toute façon à l’Assemblée nationale si je suis élu”

Candidat aux législatives contre M. Gauquelin, Alexandre Vincendet devra choisir, si la loi sur le non-cumul des mandats s'applique, entre son siège de maire de Rillieux-la-Pape ou celui de député s'il est élu en juin prochain. Un choix qu'il n'a pas fait pour le moment, confie-t-il : "Si le non-cumul s'applique, je serai forcé de faire un choix, mais ce choix je le ferai après l’élection".

Cependant, à demi-mots, son choix semble déjà fait. "Je siégerai de toute façon à l'Assemblée nationale si je suis élu", déclare Alexandre Vincendet, avant de se dire opposé à cette loi de non-cumul des mandats : "Je pense qu'il ne faut pas déconnecter les élus de Paris du terrain, parce que, en tant que maire, je suis l'élu le plus proche de ma population." Selon lui, le problème n’est pas celui des mandats "mais le cumul des indemnités" : "Les citoyens trouvent que les politiques sont trop payés. Aujourd'hui, moi je gagne 3 000 euros et c'est très bien", s'est-il justifié.

Ci-dessous, l’intégralité de l’interview d’Alexandre Vincendet dans L’Autre Direct.

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