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© tim Douet

Affaire des éléphants: Pinder raille les braconniers de Lyon

Le cirque Pinder se félicite de l'arrêt de la procédure d'euthanasie de Baby et Népal. Il n'oublie cependant pas de fustiger l'attitude de la Préfecture et la mairie de Lyon.

"Triste journée pour les braconniers d’éléphants de la mairie et de la préfecture de Lyon". Alors que Baby et Népal ne seront finalement pas euthanasiées, le cirque Pinder, propriétaire des deux pachydermes, raille ouvertement le maire de Lyon et le préfet. Le tribunal administratif a annulé l'arrêté ordonnant l'abattage des deux bêtes. Un
arrêté qui reste en travers de la gorge du cirque: "le maire et le préfet avaient violé les droits du cirque Pinder en prenant une mesure brutale et disproportionnée, alors qu’aucun test probant ne venait étayer les suspicions d’infection à la tuberculose de Baby et Népal", détaille un communiqué.

Selon lui, les deux protagonistes "cherchent aujourd’hui à réécrire l’histoire en se présentant comme défenseurs des éléphants". Impensable pour Pinder, qui note que "sans l’intervention énergique du cirque pour saisir la justice, Baby et Népal seraient passées de vie à trépas depuis belle lurette".

Pinder conclut en remerciant tous ceux qui ont soutenu la cause de Baby et Népal, "des plus anonymes [...] aux plus notoires, dont bien entendu la Princesse Stéphanie de Mocaco et Brigitte Bardot". Pas très rancunier concernant la dernière, alors qu'elle avait traité le directeur de Pinder, Gilbert Edelstein, "d'esclavagiste".

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