Décès de la résistante communiste Raymonde Tillon-Nédelec

C’était la “dernière survivante des 33 femmes élues à la première Assemblée constituante de la 4e République”. La résistante Raymonde Tillon-Nédelec est décédée à l’âge de 100ans, a annoncé dimanche l’Élysée. François Hollande a salué cette “femme engagée au parcours exemplaire”.

Engagée très jeune dans la résistance, Raymonde Tillon-Nédelec est arrêtée le 31 mars 1941, et condamnée à vingt ans de travaux forcés par le tribunal maritime de Toulon. D’abord incarcérée à Marseille puis Toulon, elle est ensuite emprisonnée à Lyon en 1942, avant d’être livrée aux Allemands en 1944. Affectée dans une usine de guerre à Leipzig, elle parvient à s’évader en avril 1945 et à rejoindre Marseille.

À son retour, elle devient députée, puis responsable de la Commission féminine. Elle œuvre aux côtés de son mari, Charles Tillon, qui devient ministre et dirigeant du Parti communiste français avant son exclusion en 1952. Elle-même a été exclue du PCF pour sa non-adhésion aux principes staliniens. Une femme exceptionnelle qui incarnait “notre idéal démocratique” selon les mots du Premier ministre Manuel Valls.

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