COMPRENDRE – Les épreuves débutent ce vendredi pour les finales de la Coupe du monde de jumping, à Lyon. Plusieurs phases séparent encore les prétendants au titre de la coupe tant convoitée. Autant d’épreuves de formes différentes qui se mêlent à un mode de calcul des points plutôt complexe. Lyon Capitale tente de tout démêler (calculette autorisée).
Ce vendredi, les choses sérieuses débutent pour les finales de la Coupe du monde de saut d’obstacles à Lyon. Les 40 couples en lice s’élanceront à 20 heures pour la première épreuve de ces phases finales, le parcours de chasse. Il s’agit d’une épreuve de vitesse, où les fautes aux obstacles sont converties en secondes. Une barre qui tombe n’engendre donc pas de points, mais des secondes de pénalité au chronomètre. Une destruction d’obstacle peut donc mathématiquement être compensée par un parcours particulièrement rapide. Jeudi soir, l’ordre de départ a été tiré au sort à l’occasion d’une cérémonie à l’hôtel de ville de Lyon. C’est le Britannique Michael Withaker, 22 fois sélectionné, qui ouvrira le bal avec Viking, immédiatement suivi par le Français Simon Delestre sur Napoly du Ry. Les deux autres cavaliers tricolores s’élanceront en 17e position pour Kevin Staut et Silvana et 28e pour Patrice Delaveau sur Lacrimoso HDC (Consulter ici la starting-list).
Samedi, tous les cavaliers se retrouveront dans l’arène pour une épreuve plus classique puisqu’il s’agit d’un barème A avec un barrage : chaque barre est pénalisée de 4 points et les meilleurs cavaliers reviennent en fin d’épreuve pour se disputer la victoire sur un parcours plus réduit et chronométré qui met en avant la vélocité du couple cheval-cavalier.
Dimanche, les chevaux d’obstacle font relâche.
Les points deviennent des pénalités
Lundi, uniquement les 30 meilleurs couples à l’issue des deux premières phases seront convoqués pour la première manche du Grand Prix final. À l’issue de cette manche, les 20 premiers seront autorisés à revenir défendre leurs chances dans l’ultime manche.
Le calcul des points se fait en deux temps. Pour les deux premières phases, les points attribués sont fonction du nombre de partants (N). Le premier empoche N+1 points, le deuxième N-1, le troisième N-2 et ainsi de suite. Par exemple, avec 40 partants, le premier reçoit 41 points, le deuxième 39, troisième 38, etc.
Les points cumulés lors des deux premières phases sont additionnés puis convertis en points de pénalité. À ce stade, la calculette est autorisée… Le premier à l’issue des premières phases obtient 0 point de pénalité. Ensuite, chacun part avec un score alourdi de la différence de points avec le premier, divisée par deux.
Vite, un exemple ! Le premier a 68 points, il partira donc avec 0 point de pénalité. Le deuxième totalise 60 points, il part donc avec (68-60):2 = 4 points de pénalité. Le dernier jour, les concurrents prennent le départ avec ces points de pénalité, auxquels s’ajouteront leurs fautes.
En cas d’égalité de points à l’issue de toutes les épreuves, un barrage départagera les prétendants au titre.
Et si vraiment vous vous retrouvez un peu perdu, celui qui a la coupe, c’est celui qui a gagné.
