Les syndicats de taxis obtiennent un renforcement des contrôles

Reçus en préfecture ce lundi matin, les syndicats de taxis du Rhône ont obtenu du préfet délégué à la sécurité, Gérard Gavory, que les contrôles soient renforcés, notamment la nuit, contre l’exercice illégal des VTC.

Les principaux syndicats de taxis ont été reçus en préfecture ce lundi en fin de matinée par Gérard Gavory, le préfet délégué à la sécurité auprès du préfet du Rhône.

Les taxis réclamaient une intensification de la lutte contre l'exercice illégal de la profession de VTC, ce qu'ils ont obtenu, assure Pascal Wilder, le président de la fédération des taxis indépendants du Rhône.

"Il a décidé de renforcer les contrôles, notamment de nuit, pour régler plus ou moins le problème", précise Pascal Wilder.

En cause, selon lui, les pratiques illégales de certains chauffeurs de VTC. Alors que les manifestations des taxis en juin dernier visaient spécifiquement Uber Pop, un autre problème n'a pas été réglé : "Ils ne respectent pas la réglementation du VTC ou du capacitaire. Entre chaque course, ils doivent retourner dans une entreprise et [ne] sortir que sur commande. Or ils passent leurs nuits à rouler et à stationner, parfois même sur les espaces taxis."

Les annonces qui ont été faites ce lundi matin en préfecture devraient permettre de contenir la gronde, pour le moment. "On lui donne acte et on attend jusqu'à fin janvier, annonce Pascal Wilder. On va laisser les forces de l'ordre travailler d'ici là et on avisera. Maintenant, s'il n'y a pas d'action, on leur donnera un petit coup de main."

"Une confusion" sur le rôle des VTC

Un porte-parole de la société Uber parle d'une "confusion" de la part de certains taxis sur le rôle des VTC. "La maraude est réservée aux taxis, ce que personne ne conteste. En revanche, la réservation peut se faire soit via une centrale de taxi, soit via une applications VTC et ces commandes peuvent s'enchaîner", explique-t-il.

Reste que la loi prévoit que les chauffeurs VTC ne peuvent, entre deux courses, rouler ou stationner sur la voie publique. Le porte-parole d'Uber explique que "ça n'aurait pas de sens pour un VTC de rouler à la recherche de clients en maraude, puisqu'il est directement commandé via une application. C'est pour ça que les partenaires chauffeurs disposent de la liste des parkings privés auxquels ils doivent se rendre pour stationner dans l'attente d'être commandés, même s'il est possible qu'ils obtiennent une nouvelle course avant de les atteindre."

Les annonces qui ont été faites ce lundi matin en préfecture devraient permettre de contenir la gronde des taxis, pour le moment. "On lui donne acte et on attend jusqu'à fin janvier, annonce Pascal Wilder. On va laisser les forces de l'ordre travailler d'ici là et on avisera. Maintenant, s'il n'y a pas d'action, on leur donnera un petit coup de main."

Article mis à jour le 29/12 à 13h53 avec la réaction du porte-parole d'Uber
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